Le problème, c’était qu’elle détestait vendre. Elle se souvenait de ses années de faculté, où elle travaillait dans un grand magasin et où les managers la pénalisaient parce qu’elle ne poussait pas chaque client à prendre la carte de crédit de l’établissement. Elle se souvenait d’avoir travaillé pour un agent immobilier qui insistait pour qu’elle fasse des appels dans le dur avec le répertoire à l’heure du dîner et pousse les clients à vendre leur maison. Par conséquent, si elle n’avait pas vraiment eu besoin d’argent, elle n’aurait jamais travaillé dans un magasin de matériel de pêche où son objectif principal serait de "vendre".
Mais Stéphanie a eu de la chance : le propriétaire du magasin était un homme qui avait les mêmes valeurs que son grand-père. Il était lui aussi passionné par la pêche et il voulait quelqu’un qui aiderait ses clients.
Quand Stéphanie s’est détournée du funeste mot "vendre" pour aider les clients à trouver exactement ce qui les aiderait le plus, vendre est devenu "amusant".
Stéphanie a découvert qu’avec ce type d’approche, la vente :
Résolvait les problèmes
Plaisait au client
Générait des ventes récurrentes avec des clients qui demandaient à s’adresser à elle plutôt qu’à l’autre employé qui ne s’intéressait moins à la pêche
Lui permettait de recommander des articles chers tout en étant sûre que les clients faisaient confiance à sa recommandation
Rendait son patron heureux
Accroissait les ventes annuelles
Créait une culture et une communauté
Transformait le magasin en lieu "de référence" de ce type dans la zone touristique de cet endroit
Générait des opportunités commerciales
Consolidait sa réputation et lui rapportait de la gratitude
Et par-dessus tout, vendre avec ce type d’approche était gratifiant et facile à faire.
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